- Avantages de la transmission aux salariés
- Information générale des salariés dans les entreprises de moins de 250 salariés
- Information des salariés lors d'un projet de cession de fonds de commerce ou de société
- Sanction possible
- Cas de non application de la mesure
- Accompagnement des salariés repreneurs potentiels
- Les modes de reprise possibles
La transmission aux salariés est parfois
envisagée par le chef d'entreprise comme étant la meilleure solution
pour assurer la transmission de son affaire. En effet, les salariés
présentent l'avantage de bien connaître l'environnement de l'entreprise
et de maîtriser le savoir-faire nécessaire à son activité.
Il suffit que le dirigeant :
- les accompagne quelques mois pour les présenter aux fournisseurs et aux clients de l'entreprise,
- et les éclaire dans les tâches administratives à effectuer,
pour que la transmission se déroule sans heurt et que l'activité de l'entreprise se maintienne à un niveau de rentabilité suffisant pour assurer sa pérennité.
Il suffit que le dirigeant :
- les accompagne quelques mois pour les présenter aux fournisseurs et aux clients de l'entreprise,
- et les éclaire dans les tâches administratives à effectuer,
pour que la transmission se déroule sans heurt et que l'activité de l'entreprise se maintienne à un niveau de rentabilité suffisant pour assurer sa pérennité.

Avantages de la transmission aux salariés


Le dirigeant se libère donc d'une part d'inquiétude quant à l'avenir de son affaire.




Information générale des salariés dans les entreprises de moins de 250 salariés
L'article 18 de la loi n°2014-856 du
31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire a pour objet
de faciliter la transmission des entreprises à leurs salariés.
Le chef d'entreprise est tenu d'informer ses salariés sur les possibilités de reprise de son entreprise.
L'information est organisée au moins une fois tous les 3 ans et porte sur :
les conditions juridiques de la reprise par les salariés,
ses avantages et ses difficultés,
les dispositifs d'aide dont les salariés peuvent bénéficier pour la reprise de leur entreprise.
Le chef d'entreprise est tenu d'informer ses salariés sur les possibilités de reprise de son entreprise.
L'information est organisée au moins une fois tous les 3 ans et porte sur :



Information des salariés lors d'un projet de cession de fonds de commerce ou de société


Précision : si le propriétaire du fonds n'est pas l'exploitant, cette information est notifiée à l'exploitant du fonds qui porte sans délai à la connaissance des salariés cette notification, en les informant qu'ils peuvent présenter au cédant une offre de rachat.







Précision : La cession peut
intervenir avant l'écoulement du délai de deux mois si chaque salarié a
fait part au dirigeant qu'il ne présentait pas d'offre de reprise (article L141-23), sinon elle doit intervenir dans un délai maximal de deux ans après l'expiration du délai (article L141-26).

En même temps qu'il informe et consulte le comité d'entreprise, le dirigeant doit faire connaître à ses salariés sa volonté de céder son entreprise et leur apprendre qu'ils peuvent présenter une offre de rachat (article L141-28).
Sanction possible
En cas de non respect des dispositions
légales d'information des salariés, la sanction est importante
puisqu'elle peut amener à l'annulation de la cession.

Cas de non-application de la mesure
Ces mesures ne sont pas applicables :

Accompagnement des salariés repreneurs potentiels


Les modes de reprise possibles

Le cédant peut alors conserver, s'il le souhaite, un lien avec l'entreprise par une participation au capital ou se retirer complètement et définitivement.

Cette reprise peut également se faire dans le cadre d'une Scop (société coopérative de production) dont les statuts particuliers présentent un certain nombre d'avantages sur le plan fiscal, financier et social.
Octobre 2014
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Capture d'écran: http://www.apce.com |
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