Bpifrance et la DGCIS
présentent la 4e étude de conjoncture des ETI
COMMUNIQUE DE
PRESSE
24 JUIN 2014
La 4ème enquête annuelle de conjoncture a été réalisée en mars 2014,
auprès de 3087 entreprises de taille
intermédiaire
(ETI) nationales. L’analyse porte sur 525 de ces ETI :
· 37% sont
dans le commerce, le transport et l’hébergement, 33% dans l’industrie et la
construction
et 30% dans
les services,
· 64% sont
des entreprises « patrimoniales »,
· 53% sont
innovantes,
· 30% sont
internationalisées,
· Plus de la
moitié a au moins 500 salariés.
Les entreprises de taille
intermédiaire anticipent une hausse modérée de leur activité
en 2014, une reprise des
investissements et des exportations, en particulier dans l’industrie.
Activité
Après un
passage à vide en 2013, le redressement de l’activité s’esquisse chez les ETI
de l’industrie, de taille
importante et
internationalisées, davantage que pour celles des secteurs du commerce et des
services où la
demande reste
encore atone. En mars 2014, 39% des ETI anticipent ainsi une progression de
leur chiffre
d’affaires
sur l’année et 16% une diminution à comparer à 40 % et 19 % en 2013.
Les carnets
de commande sont restés à un niveau faible en 2013 mais devraient se regarnir
en 2014.
Plus du tiers
des ETI ont une activité à l’international. Si les objectifs en matière d’exportation
n’ont pas été
atteints en
2013, les prévisions pour 2014 sont assez optimistes et se rapprochent de
celles de début 2011. Cet
optimisme
gagne tous les secteurs d’activité, bien que de façon plus marqué le secteur de
l’industrie où plus de
quatre ETI
sur dix prévoient une hausse de leurs exportations en 2014.
Emploi
L’emploi des
ETI est désormais favorablement orienté à la fois en France et à l’étranger. En
effet, avec plus du
quart des ETI
prévoyant d’embaucher en France en 2014, les perspectives d’emploi s’améliore.
Ce
redressement
bénéficie à tous les secteurs d’activité et, plus particulièrement, à l’industrie.
Les ETI
innovantes ont des anticipations de croissance de leurs effectifs plus élevées,
tant en France qu’à
l’étranger.
Croissance
interne et externe
Les
investissements de croissance interne ont peu progressé en 2013 mais devraient
s’accélérer en 2014. En
effet les
perspectives pour 2014 sont bien plus optimistes qu’elles ne l’étaient un an
auparavant, notamment pour
les ETI
industrielles.
Le nombre d’opérations
de croissance externe s’est maintenu, près d’un quart des ETI nationales ayant
créé au
moins une
filiale en 2013. Leur rythme devrait rester soutenu en 2014, un tiers des ETI
pensent prendre de
nouvelles
participations et un quart a des projets de création de nouvelles filiales. De
plus, une ETI sur sept a un
projet ferme
de création de filiale ou de prise de participations à l’étranger, l’Union
européenne étant la principale
zone d’implantation
ciblée devant l’Asie.
L’investissement
L’ensemble
des investissements de croissance interne et externe réalisés l’an dernier ont
été financés pour
moitié par
autofinancement et pour presque autant par recours à l’endettement et au crédit
bancaire.
Pour couvrir
des besoins en 2014, estimés supérieurs à ceux de l’année dernière, les ETI
souhaitent faire un peu
plus appel à
l’autofinancement et plus encore à l’endettement et aux concours bancaires.
Situation
financière
En 2013, la
situation financière des ETI s’est stabilisée : 20% des ETI jugent que leur
situation de la trésorerie a
été
confortable en 2013 contre 19% qui l’ont jugée difficile. De plus, 70 % des ETI
ont aisément obtenu les
concours de
trésorerie et à l’investissement qu’elles ont demandés en 2013. La trésorerie des
ETI devrait
continuer à s’améliorer,
au vue des perspectives bien plus optimistes pour 2014.
Enfin, l’insuffisance
des marges est considérée comme un frein majeur au développement bien plus que
les
difficultés d’accès
au crédit. En effet, 58% des ETI nationales se déclarent freinées par la
réduction de leurs
marges d’exploitation
contre un quart des ETI en ce qui concerne les garanties exigées pour l’accès
au crédit
bancaire à
court et long termes.
Bpifrance,
ETI et son ambition ETI 2020
Un tiers des
ETI françaises ont été financées par Bpifrance en 2013 et 3 sur 5 l’ont été
depuis 2010 ; la
croissance
des ETI parmi l’ensemble des clients Bpifrance a été la plus forte avec une
progression de
50% entre
2012 et 2013, illustrant ainsi l’intérêt marqué de la Banque pour cette
catégorie d’entreprises
réservoir de
projets et créatrices de valeur.
L’objectif de
Bpifrance est de contribuer au développement du tissu des ETI en France
· Capital
investissement : 300 millions d’euros par an dans les ETI françaises, grâce au
fonds ETI 2020
· Financement
: passer de 2,5 milliards d’euros octroyés en 2013 à 5 milliards d’euros en
2020
· Les 50
délégués fonds propres présents dans les délégations régionales de Bpifrance
sont en contact direct
avec les Entreprises
de Taille Intermédiaire. Des ateliers ETI 2020 sont actuellement organisés dans
l’ensemble
des régions.
Bpifrance :
Antoine Boulay 01 41 79 83 76
DGCIS :
Murielle Pascal 01 79 84 33 25
Retrouvez l’intégralité
de l’étude sur : www.bpifrance-lelab.fr
et le
quatre-pages de la DGCIS sur www.dgcis.gouv.fr
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Capture d'écran: www.bpifrance-lelab.fr |
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