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mercredi 17 décembre 2014

Un plan Entreprendre au féminin a été lancé en 2013.


Les pouvoirs publics commencent à se mobiliser.

Les Echos | 16/12/2014 http://pro.orange.fr/

Il a permis de renforcer le Fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF).
En matière de parité, les pouvoirs publics ont d'abord commencé à s'intéresser aux grandes entreprises. Ils ont institué des accords sur l'égalité professionnelle qui concernent aujourd'hui environ un tiers des entreprises de 50 à 300 salariés, selon un premier bilan publié par le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle. Un palmarès des instances et de l'encadrement des grandes entreprises a été créé. Des règles fixées en matière de gouvernance, des chiffres publiés sur les nominations de postes à de hautes responsabilités dans la fonction publique d'Etat (33 % de femmes nommées). Mais favoriser l'entrepreneuriat est plus complexe. La loi du 4 août 2014 « sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes sur l'égalité professionnelle » inscrit dans les missions de la Banque publique d'investissement (BPI) le soutien aux femmes entrepreneures.

Les réseaux bancaires investis

Un plan Entreprendre au féminin, lancé en 2013, a fixé trois priorités : la sensibilisation, l'information des créatrices d'entreprise, l'accès facilité aux financements. Et l'un des axes de ce plan était le renforcement du Fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF). Au 30 septembre, celui-ci avait distribué 1.357 garanties (1.172 à la même époque en 2013). Il a été doté d'une enveloppe de 4,8 millions d'euros en 2014 pour aider les femmes à créer leur entreprise.
Les réseaux bancaires privés sont également mobilisés dans le cadre d'un partenariat avec l'Etat. Il a été signé par BNP Paribas et les Caisses d'Epargne. « Lorsque nous avons commencé en interne à mobiliser les chargés d'affaires sur la nécessité de porter un regard attentif à la place des femmes chefs d'entreprise, nous avons eu beaucoup d'interrogations. Depuis, ce n'est plus le cas et les retours sont extrêmement positifs », raconte Marie-Claire Capobianco, membre du comité exécutif de BNP Paribas et directeur des réseaux France. « Il est interdit par la loi de différencier les dossiers de financement par sexe, mais nous ne pouvons continuer à avoir seulement 10 % des entreprises de plus de 10 salariés dirigées par des femmes alors qu'elles représentent plus de la moitié de la population », ajoute-t-elle avant de souligner la nécessité pour les femmes d'accepter de passer du temps dans la constitution d'un relationnel de réseau.
La banque est également partenaire du Women Business Mentoring Initiative, qui aide les entreprises de plus de trois ans avec une équipe réseau de mentors bénévoles. Elle a également créé un « cercle des entrepreneures », qui a organisé en mars des ateliers de travail avec 130 femmes chefs d'entreprise pendant une journée.
Les progrès sont possibles. Dans les années 1970, les Etats-Unis constatant une différence dans l'accès au crédit entre hommes et femmes ont eu recours à une loi, The Equal Credit Opportunity Act. Elle interdit aux établissements financiers de différencier les offres de crédit en fonction du genre, de l'âge, de la religion, du statut marital. Aujourd'hui, le fort taux de création par des femmes dans ce pays frôle les 50 %.
Capture d'écran: http://pro.orange.fr/


 

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